Cet article a été écrit avec Anton Brender, pour l’ouvrage dirigé par Jacques Mistral (2015), Le climat va-t-il changer le capitalisme. La grande mutation du XXIème siècle, Eyrolles, pp. 119-132. Le volume des ressources consacrées au climat est un aspect important. En termes aussi bien en termes de montants que d’instruments financiers, cependant, les moyens sont globalement disponibles; mais leur mobilisation bute sur plusieurs difficultés: faire de la lutte contre le réchauffement une véritable priorité de l’action publique; identifier des investissements rentables financièrement, économiquement ou socialement; organiser des systèmes financiers capables de mobiliser et d’allouer l’épargne disponible mieux qu’ils ne le font lorsqu’ils sont laissés à eux-mêmes, en développant le rôle catalyseur de fonds publics en synergie avec les fonds privés.

Article écrit avec Varad Pande pour l’ouvrage (en anglais) coordonné par Mathieu Boussichas et Patrick Guillaumont (2015), Financing Sustainable Development: Addressing Vulnerabilities » (Paris, Economica, chapitre 26).

Ce texte a été écrit comme préface pour le manuel de Marc Raffinot (2015), Economie du Développement, Paris : Dunod. Il reconnaît la nature plurielle de la notion de développement et souligne le défi des approches multidisciplinaire pourtant nécessaires. Il critique la tendance au déterminisme qui conduit à généraliser les preuves de « ce qui marche » en prescriptions de politiques publiques indépendamment des contextes. Il insiste sur l’importance d’études empiriques et questionne le rôle de l’approche scientifique, qui n’est pas de prescrire des solutions, et encore moins de prédire l’avenir, mais d’éclairer les choix publics à partir d’une vision critique et analytique des problèmes, des faits, et des expériences passées et d’une recherche jamais aboutie sur les mécanismes sociaux.