Article écrit avec Varad Pande pour l’ouvrage (en anglais) coordonné par Mathieu Boussichas et Patrick Guillaumont (2015), Financing Sustainable Development: Addressing Vulnerabilities » (Paris, Economica, chapitre 26).
Cet article développe principalement trois idées: D’abord, l’objectif de solidarité mondiale ne se réduit pas à une liste de choses à financer, car il est en constante évolution et dépend de l’économie politique du choix d’objectifs et priorités spécifiques au niveau national. Deuxièmement, le « financement » n’est pas seulement, et souvent pas fondamentalement, une question de ressources financières, mais surtout une question de canaux par lesquels il est mis en oeuvre, d’incitations par lesquelles il transforme les comportements. Autrement dit, le « comment » est plus important que le « combien ». L’accent mis dans la plupart des débats sur le « combien » détourne d’une discussion plus fondamentale encore sur les mécanismes et processus, et ne parvient à aboutir qu’à des promesses de montants souvent non tenues. Finalement, le « blending », c’est-à-dire l’association de ressources financières publiques et privées, apparaît comme une innovation fondamentale susceptible de générer les bonnes incitations pour changer les comportements et faire avancer l’objectif de solidarité globale.

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