Comment penser l’avenir dans un monde en plein changement ? C’est évidemment une question importante pour tous ceux qui ont des décisions à prendre et des stratégies à élaborer. Comme d’habitude, pourrait-on dire ! Sauf que nous sommes dans une période où l’incertitude semble s’être considérablement accrue ; l’incertitude qui comprend à la fois les risques connus et les risques mesurables mais aussi tout un ensemble de situations qu’on ne connaît pas, qu’on ne peut appréhender qu’indirectement. La gestion de cette incertitude fondamentale est au cœur de nos débats.

The increasing scarcity of public budgets has naturally led to heightened expectations about private financing for the Sustainable Development Goals (SDGs). As such, this is quite a challenge: public and private objectives do not coincide naturally and private firms are not philanthropic, even though some individuals within them may be. Two dimensions are crucial to reconcile these differing objectives, beyond identifying unexploited synergies that can deliver “low-hanging fruit” – such as energy-saving initiatives.

La redéfinition de l’aide publique au développement (APD) ne devrait pas être considérée comme un exercice ésotérique ni essentiellement technique. Elle renvoie au rôle de l’action publique pour le développement et à l’efficacité de l’aide. Dans nos sociétés de plus en plus complexes, les aides publiques, qu’elles soient nationales ou internationales, devraient avant tout viser à créer des incitations et à coordonner l’action des secteurs publics et privés. Cependant, l’architecture et les modalités de l’aide sont gouvernées par la tendance qu’ont les bailleurs à financer des projets aux résultats visibles, et qui puissent leur être attribués. Alors que la notion de « valeur partagée » nous amène à réinventer le concept de partenariat public-privé, moderniser la définition de l’APD pourrait donner lieu à un changement radical pour l’efficacité du développement.