Article publié dans la revue Transitions de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, no. 1, 2021.

En dépit d’incontestables succès de niche, le concept de finance verte présente plusieurs zones de flou et incohérences qui soulignent les tensions avec les règles de fonctionnement du capitalisme financier et amènent à relativiser son potentiel de transformation de l’économie et de la société. Cependant, c’est l’interaction entre le développement de la finance verte, les pressions de la société civile qui font évoluer les valeurs de la société et instaurent de nouvelles normes, et les politiques réglementaires et fiscales qui valident ces évolutions, qui peut soutenir la dynamique de transformation verte. La finance verte y contribue dans trois domaines : la mesure et la communication des impacts, la standardisation des approches, critères et instruments, et la normalisation progressive de nouveaux principes d’investissement. Mais la fiscalité et la réglementation jouent aussi un rôle déterminant pour ancrer ces changements et créer les incitations adéquates.

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